LA LIBERTE OU LA MORT - ESSAI SUR LA TERREUR ET LE TERRORISME

個数:

LA LIBERTE OU LA MORT - ESSAI SUR LA TERREUR ET LE TERRORISME

  • 海外の書籍取次会社を通じて出版社等からお取り寄せいたします。
    通常4~8週間ほどで発送の見込みですが、商品によってはさらに時間がかかることもございます。
    重要ご説明事項
    1. 納期遅延や、ご入手不能となる場合がございます。
    2. 複数冊ご注文の場合、分割発送となる場合がございます。
    3. 美品のご指定は承りかねます。
  • 【入荷遅延について】
    世界情勢の影響により、海外からお取り寄せとなる洋書・洋古書の入荷が、表示している標準的な納期よりも遅延する場合がございます。
    おそれいりますが、あらかじめご了承くださいますようお願い申し上げます。
  • ◆画像の表紙や帯等は実物とは異なる場合があります。
  • ◆ウェブストアでの洋書販売価格は、弊社店舗等での販売価格とは異なります。
    また、洋書販売価格は、ご注文確定時点での日本円価格となります。
    ご注文確定後に、同じ洋書の販売価格が変動しても、それは反映されません。
  • 製本 Paperback:紙装版/ペーパーバック版
  • 商品コード 9782913372252

基本説明

Ce livre s'inscrit contre la vision de la Révolution aujourd'hui dominante, pour laquelle après 1789-1790 -la « bonne » Révolution, celle de Sieyès, de Condorcet- ce ne sont plus que flots de sang, massacres affreux, détournements coupables d'une belle idée par les « terroristes », Robespierre, Marat et consorts. Dans cette vision, la Révolution devient « la matrice des totalitarismes », comme l'a soutenu François Furet. Partant de la réception particulièrement favorable du film de Rohmer, « L'Anglaise et le duc », où la Révolution est vue par les yeux de Grace Elliot, ancienne amante du duc d'Orléans, Sophie Wahnich s'interroge sur les raisons de ce « nouveau dégoût ». Pour elle, « il n'est séparable ni du parallèle construit avec l'histoire des catastrophes politiques du XX e siècle, ni de l'idéalisation du modèle démocratique actuel... La Révolution est devenue l'Autre de la démocratie ». La violence est la raison essentielle de ce « dégoût » qui fait de la Révolution « un événement insupportable qui blesse la sensibilité ordinaire actuelle en offrant l'archétype d'une violence infligée et assumée sur le corps de l'ennemi, l'imaginaire d'une cruauté à la fois exceptionnelle et infinie car légitimée, dans l'esprit de ceux qui l'accomplissent, par le sentiment de faire le bien. » La demande de terreur qui s'exprime à partir de l'été 1793 a pour cause l'effroi ressenti par le peuple parisien à la mort de Marat, incarnation de la Déclaration des droits de l'homme. De cet effroi, sublimé lors des funérailles, émergent la nécessité du salut public, la détermination de « mourir pour la patrie en danger ».