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基本説明
En 1791 un décret d'émancipation affranchit les Juifs de l'oppression et de la discrimination. Mais une loi ne suffit pas à changer les mentalités. Hourwitz raconte en 1792, dans La Chronique de Paris, sa dispute avec un bedeau : "il me traita d'impie, de déiste, d'athéiste et, qui pis est, d'un homme qui a renoncé à son baptême. Moi !, m'écriai-je, en feignant de ma fâcher à mon tour ; moi, renoncer au baptême ! Apprenez, Monsieur, que je n'ai jamais été baptisé ni à l'eau, ni au feu, ni au Saint-Esprit. Quoi ! dit-il en frémissant, seriez-vous donc de la nation coupable du meurtre de Jésus-Christ ? Oui, Monsieur, lui répondis-je, et vous êtes bien ingrat de me reprocher ce meurtre qui vous a sauvé du péché originel, et auquel vous êtes redevable de votre place de bedeau. Il voulut répliquer, mais l'éclat de rire de mes camarades le fit détaler en nous donnant à tous les diables."
Libre penseur, libertin au sens premier du mot, rebelle, Hourwitz combattit l'obscurantisme des rabbins comme celui des prêtres tout en revendiquant sa judéité. "Citoyen Zalkind Hourwitz, Juif polonais", ainsi se présentait-il avec fierté et provocation.